Trading Forex, des coûts à garder en tête

Découvrez la définition du Trading Forex, ainsi que l’ensemble des dépenses que sa pratique implique, en termes de frais, de roll over et d’imposition.

Trader le Forex, marché international le plus concentré de la planète, implique un certain nombre de coûts dont les investisseurs doivent avoir connaissance.

5 100 milliards de dollars américains. C'est le volume quotidien moyen des échanges sur le Forex, marché mondial des devises. C'est dire à quel point ce marché attire les investisseurs du monde entier, motivés par la possibilité de générer d'importantes plus-values. Toutefois, comme chaque marché, le Forex exige également le paiement de certains coûts, que le Trader avisé prend toujours en considération. 

Voici un résumé complet des informations dont vous avez besoin afin d'anticiper l'ensemble des coûts qu'implique l'investissement sur le marché des devises.  

Qu'est-ce que le Trading Forex ?

Le Forex, ou marché des changes, est le marché international et décentralisé sur lequel s'échangent les devises du monde entier. Il s'agit du marché liquide le plus important au monde, dont le volume des transactions quotidiennes dépasse largement celui de n'importe quel autre marché boursier sur la planète. C'est sur le Forex que les paires de devises (euros/dollars, livres/dollars...) sont achetées et vendues par les Traders, en fonction de leurs taux de change, qui fluctuent en permanence.  

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Trading Forex : quels frais ?

Les frais de courtage

Dans le cadre d'un marché centralisé classique, comme celui des actions par exemple, les ordres d'achat et de vente convergent tous vers une même place : la place boursière. Ainsi, les courtiers sont rémunérés pour leur travail de transmissions desdits ordres de leur plateforme à ces places centralisées. Ces rémunérations prennent la forme des frais de courtage.

Cependant, le marché des devises se distingue des marchés classiques en cela qu'il est décentralisé. Par conséquent, aucuns frais de bourse ne sont exigés dans le cadre des transactions effectuées par les Traders.  

Les spreads

Pour se rémunérer sur le marché spécifique du Forex, les courtiers fixent des niveaux de spread bid-ask. Il s'agit de l'écart entre les prix d'achat et de vente d'une paire de devises. Ainsi s'il peut par exemple, de son côté, obtenir un spread de 2 pips sur le marché interbancaire, il exigera un spread de 3 ou 4 pips auprès de ses clients.  

Les courtiers Forex utilisent généralement trois types de commissions :

  • Le spread fixe : quelles que soient les conditions de marché, le spread ne change pas.
  • Le spread variable : le spread évolue au cours des sessions boursières, et prend en compte notamment la volatilité et la liquidité du marché.
  • La commission : elle est basée sur un pourcentage du volume des transactions effectuées.

Le Roll-over : un calcul à double tranchant

Sur le marché spécifique des changes, le roll-over correspond aux intérêts des monnaies composant chaque paire de devises

Ainsi, si le taux d'intérêt de la devise qu'un Trader achète est supérieur à celui de la devise qu'il vend, le roll-over est dit positif, et l'investisseur reçoit le montant correspondant à la différence. En revanche, si le taux d'intérêt de la devise qu'un Trader achète est inférieur à celui de la devise qu'il vend, le roll-over est dit négatif, et l'investisseur se voit contraint de payer la différence. Par conséquent, le roll-over peut tout aussi bien permettre aux Traders d'augmenter leurs plus-values, que leur faire payer des frais supplémentaires. Le choix des devises et l'analyse des conditions de marché sont donc primordiaux.  

La fiscalité du Forex

Les gains acquis dans le cadre du Trading Forex sont bien sûr soumis à imposition. Les Traders sont donc tenus de déclarer les montants de ces derniers chaque année. Le taux d'imposition pratiqué dans le cadre spécifique du Forex dépend notamment  :

  • du pays de résidence de l'investisseur,
  • du pays d'hébergement de son compte de Trading,
  • du montant de ses gains par rapport à ses revenus totaux : le régime d'imposition diffère si les gains représentent plus de 50% des revenus.

Par la suite, il y a deux grandes possibilités en ce qui concerne le taux d'imposition des gains :

  • Soit le Trader réside en France et investit via un compte hébergé en France : si le Trading est son activité principale, il est soumis au régime de l'impôt sur les bénéfices non commerciaux (BNC).
  • Soit le Trader réside en France mais investit via un compte à l'étranger : les plus-values sont alors taxées à hauteur du taux marginal d'imposition sur le revenu.

Ainsi, le Trading Forex exige un certain nombre de coûts, spécifiques notamment au fait qu'il soit un marché décentralisé. En effet, bien que les courtiers n'exigent pas de frais de courtage, ils se rémunèrent via les spreads. Par ailleurs, le Trader doit garder à l'esprit l'éventuel paiement du roll-over et celui, obligatoire, des impôts liés à ce type de revenus.